Une rencontre d’affaires algéro-mexicaine à laquelle ont pris part le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Mohamed Laïd Benamor, le DG de l’Andi, M. Mansouri, et l’ambassadeur du Mexique en Algérie, M. Juan José González Mijares, s’est tenue le 23 novembre à l’hôtel El-Aurassi, à Alger.
Les discussions avaient tourné autour des opportunités offertes par les deux pays dans les domaines d’intérêt commun et qui retracent un seul objectif , celui d’aboutir à une consolidation de la relation , à une diversification des échanges qui étaient purement commerciaux jusqu’ici ,et à un partenariat économique durable à travers des projets d’investissement dans le secteur industriel et la création de sociétés mixtes qui puissent refléter le principe gagnant – gagnant.
L’intervention du président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, M. Benamor, a porté essentiellement sur la nécessité d’augmenter la valeur des exportations hors hydrocarbures en créant des projets de partenariats industriels qui puissent générer de la richesse et de l’emploi. En outre, une précision a été apporté quant aux exportations algériennes qui sont constituées principalement de produits énergétiques et de lubrifiants et qui ont à peine dépassé les 18 millions USD pour les dix premiers mois de 2014, alors que les importations à cette même période se sont situées à un peu plus de 328 millions USD; le volume global des échanges commerciaux entre les deux pays n’ayant pas dépassé 1 milliard de dollar jusqu’ici depuis 2012.
Par ailleurs, l’ambassadeur du Mexique en Algérie, M. Juan José González Mijares a traduit l’intérêt des entreprises mexicaines à investir en Algérie , notamment dans l’industrie automobile et la fabrication de pièces de rechange considérée comme un des secteurs « prometteurs » dans notre pays , mais aussi l’agroalimentaire et agricole (industrie du pain, farine de maïs et de blé), l’industrie du médicament, de la construction, de la métallurgie, de la santé, de la pêche,de l’énergie,du cuivre et du tourisme.
A cet effet, il est envisagé par les deux parties de mettre en place une stratégie de partenariat bilatéral afin de permettre aux unes d’investir et aux autres d’acquérir de l’expérience et de la technologie.