Climat des affaires: L’indice de confiance des chefs d'entreprises


L’indice de confiance des chefs d’entreprises est de nouveau dans le négatif. Après avoir atteint le point d’équilibre entre les optimistes et les pessimistes en mai 2014 en affichant un pourcentage équivalant à zéro, l’indice de confiance global (tous secteurs d’activités économiques confondus) de juin 2014 s’est fortement rétracté en affichant -18.

Après avoir atteint le point d’équilibre entre les optimistes et les pessimistes en mai 2014, ce point étant l’aboutissement de la tendance haussière mais irrégulière observée depuis janvier 2014, l’indice de confiance global des chefs d’entreprises (tous secteurs d’activités économiques confondus) de juin 2014 s’est fortement rétracté en affichant -18 contre zéro en mai.

Cette forte baisse de l’indice de confiance global a été expliquée par la dégradation qui a affecté l’ensemble des secteurs d’activité économique et particulièrement le secteur locomotif, en l’occurrence celui des industries agro-alimentaires (IAA), selon la même enquête.

L’indice de confiance correspondant aux IAA a chuté de 58 points, en passant de 23 en mai à -35 en juin, alors que pour les autres secteurs, précise le FCE dans son enquête, la baisse de leurs indices respectifs a été relativement moins importante,. En effet la baisse de l’indice a été de 8 points pour les autres industries avec un indice qui passe de zéro en mai à -8 en juin, de 11 points pour le Bâtiment et les travaux publics avec un indice de -15 en juin contre -4 en mai et enfin un indice en baisse de 16 points pour le secteur des Services.

Il a été noté que le ralentissement de l’activité en juin a eu pour effets une forte baisse de l’utilisation des moyens de production, situation signalée par 58% des chefs d’entreprise de l’ensemble des secteurs et par 80% des chefs d’entreprise des industries agro-alimentaires.

Pour rappel, l’enquête mensuelle Baromètre des Chefs d’Entreprise est calculée à partir de trois questions concernant, les perspectives de production, le volume des commandes et le niveau des stocks.

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