MÉDITERRANÉE. Le groupe d’assurance-crédit à l’exportation pour les entreprises françaises, Coface (CA consolidé de 1,440 mrds € en 2013), dévoile son nouveau « Panorama Risque Pays » du printemps 2014.
Le groupe fournit un aperçu de l’environnement des affaires de 160 pays et des risques d’impayés, dans le cadre de transactions commerciales à court terme, des entreprises. Il les note sur une échelle de sept niveaux, A1, A2, A3, A4, B, C, D, dans l’ordre croissant du risque.
L’Algérie n’est plus pénalisée par une surveillance négative en matière d’environnement des affaires, le pays (note B) bénéficiant » des mesures d’assouplissement du cadre des affaires (de) la loi de finances 2014, prévoyant notamment l’allègement des procédures d’agrément des projets d’investissements étrangers ».
La Coface prend acte de l’instabilité politique de la Turquie qui passe en note A4 avec surveillance négative. La Coface table sur un ralentissement de la croissance en 2014, à +2% contre +3,8% en 2013, dû au « durcissement de la politique monétaire et à une forte inflation ».
Autre évolution notable, l’instabilité politique et les « pesanteurs liées à l’ancien régime » entraînent une dégradation de la note sur l’environnement des affaires (de A4 à B) de la Tunisie. L’étude prend aussi en compte, le rapport 2014 sur la Compétitivité internationale du Forum économique mondial, constatant un surenchérissement « du secteur informel, de la corruption et de la contrebande ».
La Bosnie-Herzégovine reste mal notée (C pour le risque pays et D pour l’environnement des affaires). L’étude constate des « tensions sociales croissantes », une croissance « molle » due à la faiblesse de la demande interne et des finances publiques « sous perfusion de l’aide internationale ».
Source : ECONOSTRUM