L’ambassadrice d’Indonésie invitée de la chambre de commerce et d’industrie du M’Zab


Durant sa visite à la Wilaya de Ghardaïa, Mme Machrusah a rencontré les opérateurs économiques et les hommes d’affaires de la région au siège de la Chambre de commerce et d’industrie du M’zab.

C’est sur invitation de la Chambre de commerce et d’industrie du M’zab, dans la wilaya de Ghardaïa, que l’ambassadrice de la République d’Indonésie en Algérie, Mme Safira Machrusah, effectue une visite de courtoisie et de prospection d’opportunité d’échanges commerciaux et d’investissements en partenariat, de deux jours, dans la wilaya de Ghardaïa.

L’ambassadrice a été reçue par le wali de Ghardaïa, avant d’aller rencontrer les opérateurs économiques et les hommes d’affaires de la wilaya au siège de la Chambre de commerce et d’industrie du M’zab, où elle a été accueillie par le président et le directeur de cette institution, respectivement Messieurs Saïd Alouani et Mustapha Nedjar. Un débat a été ouvert sur les opportunités et les besoins de chaque pays dans le cadre d’échanges.

«Pour l’économie indonésienne, l’Algérie est un marché important, du fait d’abord des relations historiques qui existent entre les deux pays depuis la Conférence de Bandoeng en 1955, qui a constitué un tournant dans le mouvement des pays non alignés. Aujourd’hui, comme l’a expliqué l’ambassadrice, le programme de développement tous azimuts de l’Indonésie suppose d’aller vers d’autres marchés, tels que l’Algérie, qui jouit d’une position géographique particulière et d’une stabilité politique reconnue, de paramètres à même d’attirer les opérateurs indonésiens».

Mme Safira Machrusah a longuement exposé les avantages offerts aux investisseurs par les lois de son pays. «Nous ambitionnons de donner un nouveau souffle à la coopération multilatérale algéro-indonésienne, afin de la hisser au rang d’excellence des relations politiques et partager notre expérience de développement avec l’Algérie pour relever les défis de la mondialisation».

Elle s’est ensuite rendue dans une exploitation agricole privée à Mansourah, à 60 km au sud du chef-lieu de wilaya, où elle a beaucoup discuté des moyens techniques et technologiques que son pays peut offrir pour booster l’agriculture algérienne. L’après-midi, elle a visité la vieille ville de Ghardaïa, son marché mythique et ses ruelles typiques dans le vieux ksar à l’architecture locale qui l’a émerveillée.

Dans le programme qui a été remis à la presse, elle aura à rencontrer mardi au niveau de la zone industrielle de Bounoura quelques industriels et assistera à un showroom présenté par l’Association professionnelle des industriels de la vallée du M’zab, puis rendra visite à l’Association de l’artisanat de Bounoura avant de visiter la laiterie Safi et enfin une visite touristique au splendide K’sar de Tafilelt, qui surplombe le K’sar de Beni Izguène et sa luxuriante palmeraie qui s’étale sur plusieurs kilomètres.

«Nous voulons, à travers ces échanges, promouvoir et concrétiser des relations de coopération fortes, mues par le respect des intérêts réciproques. L’objectif visé à travers ce type de rencontres est de rapprocher davantage les opérateurs des deux côtés, et ce, dans l’optique de présenter et d’expliciter les mécanismes d’investissement en Indonésie», a-t-elle déclaré à la presse venue couvrir sa rencontre avec les opérateurs économiques de la région, très nombreux à y assister.

 

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