Toutes les entreprises sont vulnérables, même celles qui font l’admiration de leur secteur. Or, une simple accusation peut ruiner une entreprise et détruire à jamais sa réputation.
D’après les résultats d’une enquête parus récemment dans une revue Insurance Journal, le risque de réputation est le risque le plus difficile à gérer. Pour 81 % des entreprises interrogées, l’image de marque est leur actif le plus précieux, mais elles ne savent pas bien comment la protéger.
La lutte contre la corruption et la réputation en ligne sont deux nouveaux domaines d’étude de l’ISO qui commencent à prendre forme. La future norme ISO 37001 rendra compte des bonnes pratiques reconnues au plan international en matière de lutte contre la corruption. Cette norme pourra être mise en œuvre par tous les organismes, quels qu’en soient la nature, la taille et le domaine d’activité, qu’elles évoluent dans les secteurs public ou privé, qu’elles soient à but lucratif ou non.
Une norme sur la réputation en ligne est également en cours d’élaboration (sous la houlette du nouveau comité technique ISO/TC 290) pour aider les entreprises à ne pas se laisser traîner dans la boue sur l’Internet par d’autres entreprises, des éternels insatisfaits, d’anciens employés ou tout simplement des clients mécontents. Si vous ne pouvez pas vous défendre, apprenez à tourner les attaques à votre avantage et, comme beaucoup d’autres entreprises, sachez tirer parti des avis positifs ou négatifs de vos clients.