Tenue pour la première fois en Algérie, la 127e session du Conseil de l’Union des Chambres de commerce Arabes s’est déroulée en présence des représentants des chambres arabes de commerce et d’industrie et des opérateurs économiques de différents secteurs.
Intervenant à l’ouverture des travaux de la 127e session du Conseil de l’Union des chambres arabes de commerce et d’industrie, tenue pour la première fois en Algérie en présence des représentants des chambres arabes de commerce et d’industrie et des opérateurs économiques de différents secteurs, M. Benamor a déclaré que cette rencontre permettra de donner une ample idée sur les opportunités d’investissement et les atouts dont jouit l’Algérie dans les divers secteurs économiques.
Dans une présentation globale du système économique en Algérie et ses potentialités étayée par des chiffres sur les taux de croissance ces dernières années, M. Benamor a affirmé que les capacités et les opportunités qu’offre Algérie peuvent être traduites en projets de partenariat prometteurs et créateurs de richesse.
Pour sa part, le président de l’Union des chambres arabes de commerce et d’industrie, Nael Radja Al Kabariti a valorisé les facilitations et les exonérations fiscales qu’offre l’Algérie aux investisseurs, estimant que la stabilité politique et économique dont elle jouit et sa position stratégique sont de nature à inciter les hommes d’affaires arabes à investir dans les différents domaines, notamment stratégiques.
Soulignant que les pays arabes viennent en deuxième position en termes d’investissement en Algérie, M. Kabariti a affirmé que c’est là une preuve de l’attractivité du marché algérien, ajoutant que toutes les conditions sont réunies pour le renforcement des relations économiques avec l’Algérie.
La 127e session du Conseil de l’Union des chambres arabes du commerce et d’industrie ( 9 et 10 mai) portera sur l’examen des opportunités d’investissement et la promotion des affaires en Algérie ainsi que les voies et moyens de développer les relations économiques entre l’Algérie et les pays arabes.
Au programme de cette rencontre, plusieurs communications de représentants des secteurs de l’industrie, du commerce, du tourisme et de l’agence nationale du développement et de l’investissement (ANDI) traitant des procédures et mesures initiées par les pouvoirs publics algériens en matière d’investissement dans les secteurs stratégiques.
S’exprimant à cette occasion, le Secrétaire général du ministère du Commerce, M. Belghanem Lahcene a indiqué que l’Algérie restait ouverte sur le monde extérieur grâce à l’adoption d’une politique favorisant la diversification de l’économie nationale et la recherche de secteurs alternatifs aux hydrocarbures dans le but de créer la richesse et encourager le commerce interarabe.
Pour sa part, le directeur général du développement industriel et technologique au ministère de l’Industrie et des mines a passé en revue les atouts de plusieurs secteurs, à l’image de l’industrie, l’agriculture et l’agroalimentaire, en sus des secteurs ayant vu un développement et une croissance notable, notamment les industries textiles, l’électricité, les matériaux de construction et la sidérurgie.
Le Secrétaire général au ministère de l’Industrie et des mines, Mahdjoubi Kheireddine a appelé, pour sa part, à la nécessité de redoubler d’efforts pour augmenter la compétitivité et renforcer les espaces communs, notamment la zone arabe de libre échange afin de diversifier l’investissement productif.
Le directeur des investissements touristiques au ministère du Tourisme et de l’artisanat, M. Zoubir Sofiane a donné un aperçu sur les infrastructures touristiques et la politique de promotion du secteur, rappelant à ce propos, l’adoption, par le conseil du Gouvernement, du plan d’orientation de l’aménagement touristique à l’horizon 2030.
S’agissant de l’investissement et du climat d’affaires en Algérie, le directeur général de l’ANDI, M. Mansouri Abdelkarim a mis en avant, dans son intervention, les opportunités d’investissement en Algérie et les filières prioritaires, affirmant que le climat d’affaires en Algérie était « très incitatif ».