Algérie-UE : Quatre contrats de jumelages signés


Le directeur de l’unité de gestion du programme d’appui à la mise  en œuvre de  l’Accord  d’Association entre l’Algérie et l’Union européenne (UGP3A), M.Abdelaziz Guend , a annoncé le Lundi 31 Mars, la signature de quatre contrats de nouveaux jumelages au bénéfice des secteurs du commerce et de l’agriculture et a précisé que leur mise en œuvre va durer 24 mois.

Le premier jumelage concerne le renforcement des capacités opérationnelles de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) en matière de commerce extérieur, et le directeur du P3A a précisé que « L’objectif étant de contribuer au rééquilibre de la balance commerciale hors hydrocarbures de l’Algérie »,ajoutant qu’un budget de 1,450 million d’euros est alloué à l’opération.

Le deuxième jumelage vise le renforcement de la capacité de contrôle de la Direction des services vétérinaires en vue de la rapprocher des standards européens et internationaux. Le budget lui étant alloué est de 1,492 million d’euros.

Le troisième projet concerne la mise à niveau des laboratoires de l’Institut national de la médecine vétérinaire aux standards européens et internationaux grâce à l’appui du ministère italien de la Santé et du ministère français de l’Agriculture avec un budget de 1,450 million d’euros. Le Directeur a toutefois expliqué que « l’objectif de ces deux jumelages est d’améliorer la sécurité sanitaire des produits alimentaires d’origine animale, afin de soutenir leur commercialisation sur le marché intérieur algérien et faciliter leur exportation vers l’Union européenne et à l’international ».

Le quatrième jumelage vise enfin le renforcement du dispositif de reconnaissance de la qualité des produits agricoles par les signes distinctifs liés à l’origine (IGAO) avec l’assistance du ministère français de l’Agriculture et du ministère italien des Politiques agricole, alimentaire et forestière. L’objectif, toujours selon Guend, est d’apporter un appui à l’élaboration et à la mise en œuvre de reconnaissance de la qualité des produits agricoles du terroir par des signes distinctifs liés à l’origine (appellation d’origine et d’indication géographique) en se rapprochant de la réglementation européenne  en vigueur dans ce domaine . Il a souligné, à ce propos, que des produits comme l’olive de Sig, la figue sèche de Béni Maouche (Bejaia) et deglet Nour de Biskra, vont servir de base à cette expérience qui bénéficie d’un budget de 1,410 million d’euros pour une durée de 24 mois.

Un communiqué du P3A a indiqué que les quatre projets démarreront dans les semaines à venir.

Previous Réglementation des changes : Les exportateurs plaident pour sa révision
Next Marché africain : Promotion de la production algérienne dans trois villes africaines