Convention algéro-sud-africaine de partenariat, M. Benyounès : « Dans trois ans, l’Algérie n’importera plus de ciment »


Les entreprises algéro-sud-africaines Hodna Cement Company et PPC Cement, ont signé une convention relative à la production de ciment en Algérie.

Présent à la cérémonie de signature, le ministre de l’Industrie, Amara Benyounès, a déclaré, de prime abord, que «l’Algérie se passera définitivement, dans les trois ans à venir, de l’importation de ce produit». À présent, se réjouit-il, l’Algérie dispose d’une dizaine de
nouvelles cimenteries. À propos de ce nouveau projet qui sera implanté à Msila, le ministre le qualifie de «structurant», et son importance
multiple. En sus de ceux entamés avec d’autres pays étrangers, cet accord permettra de «garantir la diversification dans ce secteur». Et d’ajouter : «Le ciment est un produit stratégique pour notre pays.» Ne voulant pas s’arrêter en si bon chemin, M. Benyounès recommande aux industriels locaux de «réfléchir à l’exportation à partir de l’année  2017-2018, car, explique-t-il, d’ici là, on aura une surproduction». Pour sa part, Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l’UGTA, a souligné que ce projet «entre dans notre logique consistant à faire de l’industrie, une
réalité nationale». Saisissant cette opportunité, il a lancé un message solennel aux investisseurs les appelant à redoubler d’efforts : «Il n’y pas de frontière entre le management public et celui privé. La vision de notre gouvernement a toujours été collective.» S’agissant dudit projet, Hocine Saibi, conseiller principal à World Trade Center Algeria, relève que la capacité prévue de l’usine sera de 2.2 millions de tonnes/ an. Le coût
global, quant à lui, est à hauteur de 28 milliards de dinars. Cet ouvrage permettra la création de 400 emplois directs et entre 3.000 à 4.000 indirects. La première pierre sera posée en juin 2014, le démarrage des tests se fera en avril 2016. Deux mois plus tard, soit juin 2016, il sera procédé aux premières ventes du ciment produit intégralement. Parmi les objectifs fixés, figure l’augmentation de la production nationale de 19 à 21 millions de tonnes/an, soit une hausse de 10%. Les deux parties ont affirmé qu’un intérêt particulier sera accordé au respect de l’écologie.

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