En 1998, la Chambre de commerce de la Mitidja (Cemi) a procédé à l’aménagement de sa propre zone industrielle, c’est une expérience qu’on peut reproduire. Comme pour répondre au professeur Abderrahmane Mebtoul, reçu ce mardi en «Invité de la rédaction» à la Chaîne III de la Radio Nationale, Abdelghani Mebarek, DG de la PME au ministère de l’Industrie et des Mines, a tenu à lui répliquer à partir de la même tribune, il a tenu, lors de son passage chez Souhila el Hachemi, à apporter une réponse claire à notre expert et économiste concernant l’ouverture, au privé, du métier de l’aménageur foncier.
Il a reconnu que la bureaucratie fait partie de la démarche de création et de fonctionnement, mais sans qu’elle se transforme en frein, les éléments qui composent toutes les procédures de création ou de fonctionnement des entreprises doivent être, selon lui, réduits au minimum possible.
Quand on aborde la question du foncier, ajouta-t-il, il faut souligner l’importance de l’effort colossal qui a été déployé dans la création de zones industrielles, reçues, en cours de réalisation ou dont les études ont été terminées. Parler du foncier, explique le responsable de la PME, nous ramène automatiquement à parler de l’un des besoins des PME, alors que tout le monde sait que la structure de notre tissu économique est composée de 97% de TPE (très petite entreprise) qui ne cherchent pas d’habitude à acquérir des terrains du moment qu’elles ne disposent pas des moyens financiers nécessaires à la réalisation de leurs structures sans recourir à l’endettement ce qui augmentera énormément leur fragilité.
Ils n’ont besoin, selon Abdelghani Mebarek, que de locaux ordinaires en relation avec la nature de leurs activités, il faut savoir, insista l’invité de la Chaîne III, que tous les parcs industriels qui vont être réalisés comprendront une partie appelée «l’immobilier industriel» qui servira à accueillir ces petites entreprises à travers la mise à leur disposition de locaux avec un loyer abordable. En attendant la mise en place de cet «immobilier industriel», continue à dire le DG de la PME, tout le monde doit s’impliquer, y compris le privé, car le métier d’amé- nageur foncier ne doit en aucune manière être l’apanage de l’Etat, car les privés peuvent devenir des aménageurs fonciers, même chose pour les chambres de commerce où en 1998 la Chambre de commerce de la Mitidja (Cemi) a procédé à l’aménagement de sa propre zone industrielle, c’est une expérience q’on ce qu’on peut reproduire.