Le directeur général de la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI) M.Mohamed Chami a déclaré qu’une mise à niveau des entreprises économiques « s’impose » vu la conjoncture économique actuelle, dictant une diversification de l’économie nationale, suite à la chute des prix du pétrole.
« C’est un peu notre mission essentielle. Nous sommes dans une logique de développement de l’entreprise, de développement de toute l’activité économique, l’objectif étant de faire ressortir au niveau de chaque wilaya les potentialités et opportunités d’investissement et de faire en sorte que l’entreprise se développe dans un environnement favorable », a affirmé Mohamed Chami dans son intervention sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. « Actuellement, les entreprises économiques sont confrontées à des craintes qui dépassent de loin le cadre de la Chambre, qui mériteraient une concertation plus large, impliquant les pouvoirs publics », a relevé le président de la chambre , qui a plaidé pour la révision des statuts de cette chambre et lui donner les moyens pour lui permettre de jouer un rôle plus réactif au service de l’économie. Pour M. Chami, « la culture de Chambres » n’existe pas encore, « ni au niveau des entreprises, ni des pouvoirs publics », alors que, poursuit-il, celles-ci « doivent être perçues comme une force de propositions et une caisse à résonance » de ces derniers.
En plus de ne pas disposer des moyens d’agir, il a rappelé que les prérogatives dévolues à ces instruments restent toujours aux mains de « certains ministères », qui, à ce jour, ne les ont pas déléguées aux chambres de commerce. Si, d’autre part, ces institutions ne jouent pas le rôle qui est attendu d’elles, c’est parce que, explique M. Chami, en plus des problèmes de financement, elles ne disposent pas, de surcroît, des compétences en personnel, pour des raisons notamment liées aux salaires peu attractifs qu’elles proposent. « Nous sommes pourtant, a-t-il dit, dans une logique de développement de l’entreprise, notre activité est de faire ressortir les potentialités économiques et les opportunités d’investissement dans les 48 wilayas où nous sommes
