Lors d’une rencontre organisée le 19 octobre à l’occasion de la 5ème édition des « journées d’études Mohand Issad » sur l’arbitrage international, des juristes algériens et français ont mis l’accent sur la nécessité de préconiser la médiation et la conciliation comme solution alternative pour le règlement des litiges dans le monde des affaires en Algérie.
En effet, la thématique portant sur « le contrat international et des modes de règlement des litiges », a permis d’expliquer que, contrairement à l’arbitrage qui est un processus complexe, coûteux et auquel recourent beaucoup plus les entreprises algériennes privées et publiques, la médiation et la conciliation, considérées comme solutions à l’amiable, sont beaucoup moins coûteuses et permettent la reprise rapide des relations d’affaires. L’une est menée par un tiers qui rapproche entre les parties en conflit dans le but de faciliter l’aboutissement à une transaction pour purger le litige, alors que l’autre n’exige pas l’intervention d’un tiers pour arranger entre les parties litigieuses.
Cependant, les juristes ont relevé que le problème en Algérie, réside dans le fait que les organismes sensés promouvoir ces modes alternatifs ne sont pas encore performants pour inciter les opérateurs économiques à opter pour ces solutions à l’amiable.
Dans les conclusions de la rencontre, il a été rapporté que dans les dernières statistiques du centre de médiation et d’arbitrage de Paris, ces nouveaux produits de médiation et d’arbitrage ont marqué une vraie avancée sur le marché juridique en France.
