Parmi les produits touché par cette baisse on retrouve l’huile de soja et ses fractions, même raffinées, leurs importations ont reculé de 5,84&%, en s’établissant à 266,31 millions usd, contre 282,82 millions usd.
Représentant près de 33% de la structure des importations alimentaires, les céréales, semoule et farine ont atteint 1,153 mds usd, contre près de 1,433 md usd en 2018, soit une baisse de 19,46%.
Globalement, la facture d’importation des produits alimentaires a atteint 3,53 milliards de dollars (mds usd) sur les cinq premiers mois de l’année en cours, contre 3,95 mds usd durant la même période de l’année écoulée, soit une baisse de près de 416 millions de dollars (-10,52%), précise la direction des études et de la prospectives des Douanes (DEPD).
Cette baisse s’explique, essentiellement, par une diminution des importations des céréales, lait et produits laitiers, des sucres …etc.
Les importations des produits laitiers ont également reculé à 619,16 millions usd, contre 701,13 millions usd, en baisse également de près de 11,7%.
La facture d’importation du sucre et des sucreries, a elle aussi reculé pour totaliser 324,04 millions usd, contre 377,01 millions usd (-14,05%).
Même tendance pour les résidus et déchets des industries alimentaires, dont les tourteaux et autres résidus solides qui ont été importés pour près de 240 millions usd, contre 354,54 millions usd, en baisse de -32,14%.
De janvier à mai derniers, la baisse a concerné aussi d’autres produits alimentaires, mais de moindre ampleur. Il s’agit des importations du café et thé qui se sont chiffrées à 152 millions usd, contre 156,26 millions de dollars (-2,73%), et celles des légumes avec (-2,37%), totalisant 134,12 millions usd, contre 137,38 millions usd durant la même période de comparaison.
En revanche, d’autres groupes de produits de la structure des importations ont connu des hausses durant la période de comparaison. Les plus concernés sont les fruits comestibles, les animaux vivants et enfin des préparations alimentaires diverses.
Recul de +24% des importations des médicaments
Ainsi, les importations des fruits comestibles (fruits fraîches ou sèches) se sont chiffrées à 131,62 millions usd les cinq premiers mois de 2019, contre 82,16 millions de dollars à la même période de l’année dernière, soit une hausse de 60,20%, détaille la DEPD.
Les importations des animaux vivant ont atteint 119,37 millions usd, contre 95,02 millions usd (+25,62%) durant la même période de comparaison.
Cette variation haussière a concerné aussi les préparations alimentaires diverses qui sont passées de 124,23 millions usd à 136,25 millions usd à la même période 2019 (+9,68%).
En plus de ces principaux produits, le reste des biens alimentaires a été importé pour un montant de 644,02 millions usd, contre 586,35 millions usd (+9,83%).
Pour ce qui concerne les médicaments (classés dans le groupe des biens de consommation non alimentaires), leur facture d’importation a enregistré une baisse en s’établissant à 415,17 millions usd, contre 547,70 millions usd à la même période de l’année précédente, soit une baisse de plus de 132,53 millions usd (-24,20%).
Pour rappel, de nouveaux mécanismes d’encadrement des importations de marchandises, dont des produits alimentaires (hors produits alimentaires stratégiques), avaient été mis en place dès le début de l’année 2018 pour réduire le déficit commercial et promouvoir la production nationale.
Le ministère du Commerce avait annoncé le 14 avril dernier des dispositions pour renforcer l’approvisionnement du marché durant le mois de Ramadhan, comprenant notamment l’assouplissement de l’importation de produits alimentaires comme les viandes.
Dans ce cadre, il a été décidé de supprimer de la liste des produits soumis au Droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS), les viandes bovines fraîches ou réfrigérées, les fruits secs (arachides, amandes…), les fruits séchés (raisins secs, pruneaux…) et les aliments diététiques destinés à des fins médicales et autres produits (le beurre…).