La Chambre Algerienne de Commerce et d’Industrie (CACI) a organisé une rencontre qui se déroulera en marge de la 8e Commission mixte algéro-jordanienne, prévue du 15 au 17 janvier. Ce Forum donne l’occasion aux entreprises présentes d’identifier les opportunités de partenariat et d’investissement, et d’examiner les possibilités de placement des produits algériens sur le marché jordanien et celui de la région du Moyen-Orient. La délégation jordanienne qui participe à ce forum est composée d’entreprises relevant des secteurs de l’agro-alimentaire et produits agricoles, l’emballage et conditionnement, l’électronique et électroménager, les matériaux de construction, les produits chimiques et pharmaceutique, les cosmétiques, la plasturgie, textile et tannerie, métallurgie, verrerie, ainsi que les TIC.
Dynamisée après une décennie de gel, la commission mixte ainsi relancée devra permettre une réactivation des relations économiques bilatérales. Pour rappel, le sommet des hommes d’affaires algéro-jordanien, qui s’est déroulé, en septembre 2017, dans la capitale jordanienne, Amman, a été l’occasion, pour les responsables de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, de réaffirmer la volonté de l’Algérie d’aller vers des partenariats qui préservent les intérêts des deux pays. Une orientation guidée par les objectifs de diversification et de protection de la production nationale, ce qui suppose l’avantage d’une coopération sur la base du principe gagnant-gagnant.
Des préalables qui véhiculeront désormais les relations économiques du pays. Une position exprimée, en 2015, par l’ambassadeur algérien, à Amman, lors d’une rencontre organisée par la CACI, en soulignant que la «priorité pour l’Algérie est de préserver son économie à travers la hausse et la diversification des exportations hors hydrocarbures», sachant que la partie jordanienne avait, à maintes reprises, revendiqué un statut privilégié en tant qu’exportateur vers notre pays. Aussi, la Jordanie ne cesse de plaider la redynamisation de l’accord mixte de libre-échange, signé en 1997, entre l’Algérie et la Jordanie, et gelé depuis 2006. À ce propos, l’ambassadeur algérien, qui exprimait la position de ce pays, avait précisé que cette question «devrait être débattue, lors de la réunion de la commission mixte algéro-jordanienne». «L’Algérie est disposée à coopérer avec tous les pays arabes, dans le cadre du partenariat gagnant-gagnant, mais dans un cadre juridique clair qui préserverait les intérêts de toutes les parties».
Le forum d’affaires de septembre dernier, à Amman, a été soldé, rappelons-le, par la signature d’une convention portant sur la création d’un Conseil d’affaires algéro-jordanien et une seconde destinée à renforcer la coopération entre les Chambres algérienne et jordanienne de commerce et d’industrie. Au chapitre des échanges commerciaux, les données du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) indiquent que pour la première fois, en 2017, la balance commerciale a été en faveur de l’Algérie, avec plus de 100 millions de dollars, contre plus de 75 millions de dollars d’importations. D’autre part, l’Agence nationale de développement de l’investissement fait part d’une quarantaine de projets d’investissement jordaniens enregistrés à son niveau, entre 2002 et 2017.
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