Une réflexion pour la création d’un groupement d’entreprises à l’export a été engagée lors d’une rencontre à Tizi-Ouzou par l’Espace pour la promotion de l’investissement (EPI).
Lors d’une rencontre à l’Assemblée populaire de wilaya (APW), ayant regroupé une cinquantaine de représentants d’entités économiques locales, une esquisse, pour la création de ce groupement d’entreprises, a été présentée par le président de l’Association des exportateurs algériens, Ali Bey Nasri.
Cet organisme, a-t-il indiqué, sera chargé de la prospection des marchés extérieurs favorables à la prise de commandes d’exportation et du suivi des clients, ainsi que de l’opération de montage des dossiers financiers.
Il aura également pour mission de faire le diagnostic export pour l’identification des secteurs porteurs qui méritent un accompagnement, et une étude sectorielle des marchés extérieurs à aborder.
Cette formule, a ajouté M. Nasri, offre plusieurs avantages, notamment celui de faire bénéficier les entreprises membres du groupement d’un collaborateur commercial spécialisé, et l’encadrement des démarches à l’exportation par des organismes spécialisés.
Le président de l’EPI a déploré le fait que l’exportation ne soit pas développée malgré la présence d’environ 10 000 artisans en activité dans la wilaya de Tizi-Ouzou et un réseau de petites et moyennes entreprises des plus importants à l’échelle nationale, estimant que ‘‘cette perspective n’est même pas envisagée par certains producteur qui la jugent inintéressante’‘.
Les participants à la rencontre ont également plaidé pour le développement de l’industrie de transformation, jugeant non rentable, pour l’économie nationale, l’exportation de produits à l’état brut tel que le phosphate ou certains dérivés de l’industrie pétrolière pour être ensuite importés une fois transformés.
Par ailleurs, des intervenants ont souligné la nécessaire la labellisation et certification des produits algériens, notamment ceux relevant de l’activité agricole et agroalimentaire aux normes et standards internationaux, par la mise en place de moyens de contrôle de ces produits jusqu’à leur mise sur le marché.