La Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Oranie (CCIO) a organisé d’une rencontre régionale, qui avait pour principal débat les facilitations financières et douanières au profit des entreprises engagées ou ayant l’intention de s’engager dans l’exportation hors hydrocarbures.
Le consultant à la CCIO, Dziri Rabah, a abordé le dispositif juridique mis en place par l’Etat depuis plusieurs années pour promouvoir les exportations hors hydrocarbures, « qui peinent à décoller », selon lui.
« Ces exportation ont dépassé de peu le seuil de 2 milliards de dollars selon les statistiques du Centre national de l’informatique et des statistiques (CNIS) », a-t-il indiqué.
Parmi ce dispositif juridique, il a cité l’ordonnance 03-04 relative aux règles générales applicables aux opérations d’importation et d’exportation de marchandises, le décret exécutif 14-238 fixant les modalités de fonctionnement du compte d’affectation spéciale 302-084 intitulé Fonds spécial pour la promotion des exportations et la loi 79-07 modifiée et complétée portant code de douanes.
Plusieurs structures ont été créées pour promouvoir l’exportation du produit algérien vers les marchés internationaux, telles la Chambre Algérienne de Commerce et d’Industrie (CACI), l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) et le conseil national consultatif de promotion des exportations (CNCPE), a-t-il rappelé.
Pour sa part, Mekki Mohamed, inspecteur en chef de la direction régionale des impôts, a présenté un aperçu sur les avantages fiscaux accordés pour les opérations d’exportation, à leur tête les exonérations sur la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et la taxe sur l’activité professionnelle (TAP).
« Un allègement des procédures administratives est ressenti de la part des opérateurs économiques. Toutefois, il reste beaucoup à faire dans ce sens », a-t-il souligné.
L’organisation de cette rencontre intervient, selon le président de la CCIO, Abed Mouad, pour instaurer un cadre de concertation et d’écoute pour circonscrire les problèmes et les contraintes rencontrés à l’exportation par les opérateurs économiques et recenser les attentes en matière d’accompagnement.