Programme algéro-japonais "Sahara Solar Breeder" : Un modèle de partenariat basé sur le transfert de technologie


Le    programme « Sahara  Solar Breeder » (SSB) (élevage de fermes solaires), qui a été au centre des travaux  du  4ème  Forum  Asie- Afrique sur l’énergie durable tenu le  13  Mai  à  Oran,en  présence d’une centaine d’experts algériens et étrangers, constitue « un modèle du partenariat  algéro- étranger basé sur le transfert de technologie », ce qui a permis à l’Université algérienne  de  bénéficier  d’acquis importants  aux  plans de la recherche, de la formation et des équipements.

Cette initiative algéro -japonaise a été lancée dans le cadre de la coopération scientifique en 2010, à l’issue du programme gouvernemental japonais visant à promouvoir la recherche conjointe internationale ciblant la mise au point de solutions technologiques, et à l’occasion duquel l’Algérie a été choisie parmi plusieurs pays candidats en raison de l’étendue de son territoire saharien propice au rayonnement solaire optimal, mais également pour la qualité de la forte teneur en silicium du sable de la région.

Le schéma du « SSB » porte sur la transformation du rayonnement solaire en énergie électrique , et l’objectif du programme SSB est l’élaboration, à l’échéance 2015, d’une étude de faisabilité portant acheminement de cette énergie électrique à partir des régions dans le Sud du pays vers les villes dans le Nord via des supraconducteurs (câbles permettant le transport d’électricité sans perte d’énergie) en vue de son exploitation par des entités consommatrices comme les stations de dessalement de l’eau de mer.

Trois établissements algériens sont partenaires du « SSB », à savoir l’USTO-MB,  l’Université  « Tahar Moulay » de Saïda (UTMS) et l’Unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien d’Adrar (URER/MS).

Le partenariat algéro -japonais a consolidé la plateforme technologique des établissements cités. L’Université de Saïda a bénéficié, dans ce cadre, d’une station solaire avec panneaux photovoltaïques et d’un système d’évaluation météorologique, tandis que l’USTO a acquis deux microscopes puissants offrant de très hautes résolutions à balayage électronique et à force atomique.

La formation constitue un volet majeur de cet axe de coopération sachant que des stages académiques au Japon sont organisés chaque année au profit de plusieurs chercheurs algériens dans le cadre du « SSB ».

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