Assemblée générale de la CACI : Projet de refonte des statuts des CCI


Le président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), Mohamed Laïd Benamor, a souligné, la nécessité de réviser les statuts des Chambres de commerce et d’industrie (CCI), pour un meilleur accompagnement des entreprises et des opérateurs économiques.

« La réforme des statuts des CCI est impérative afin de les rendre plus réactives et offensives, leur donner la capacité de mieux accompagner les opérateurs économiques et leur permettre d’avoir un champ d’action plus flexible tout en gérant leurs ressources d’une manière efficiente », a indiqué M. Benamor lors de la première assemblée générale ordinaire (AG) de la CACI depuis qu’il a été élu à sa tête en septembre dernier.

Soulignant la nécessité de décentraliser la décision au niveau local, le président de la CACI a affirmé que ce projet de réforme avait déjà été soumis au ministère du Commerce dont il a sollicité le soutien pour accélérer le processus des réformes.

Présent à cette assemblée générale, le ministre du Commerce, Amara Benyounès, a souligné que l’Etat était favorable à l’ouverture du chantier de la réforme des statuts des CCI afin d’adapter leur fonctionnement au nouveau contexte économique.

Il a avancé, toutefois, qu’il était « hors de question » que l’Etat abandonne ses prérogatives dans la gestion de ces entités, notant que la CACI est une organisation mixte entre l’Etat, dont le rôle est « indispensable » dans les CCI, et les commerçants et industriels.

Par ailleurs, M. Benyounès s’est aussi exprimé sur l’accession de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), relevant que cette adhésion permettra au pays « de mieux défendre ses intérêts » car l’économie nationale, selon lui, « ne peut rester en marge de la mondialisation ».

Dans une déclaration à la presse en marge de la réunion de l’AG, M. Benamor a fait savoir que des négociations étaient menées avec les pouvoirs publics concernant l’Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) dont le taux a été unifié à 23%, par la loi de finances 2015, pour les deux catégories des sociétés de production et de services, en souhaitant l’amendement de l’article y  afférent.

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