A l’occasion de l’ouverture du bureau du Cercle du commerce et de l’industrie algéro-espagnol (CCIAE)à Alger, son président, M. Djaoued Salim Allal avait affirmé le 12 octobre en marge d’une rencontre sur les relations économiques algéro-espagnoles, que la règle 49/51% relative à l’investissement étranger ne représente aucune contrainte pour les sociétés espagnoles installées en Algérie.
En effet, ce fait a été confirmé par le nombre de sociétés espagnoles installées en Algérie et qui a connu une nette augmentation durant les cinq dernières années, passant de 156 en 2010 à 269 actuellement.
D’autre part, concernant les projets espagnols en Algérie, il a été rappelé qu’une quarantaine ont été soumis à l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), dont 33 ont déjà été réalisés. En termes d’échanges, l’Espagne demeure le 1er client de l’Algérie et son 4e fournisseur.
Evoquant la diversification de ces échanges commerciaux entre les deux pays, la partie espagnole pour qui l’Algérie représente un marché potentiel, a appelé les opérateurs économiques algériens à renforcer leur présence en Espagne dont le marché est actuellement dominé par les hydrocarbures.
Il es utile de rappeler que le CCIAE créée en 2011 et accrédité en 2013, est une association qui a pour mission d’oeuvrer pour « la création d’un environnement favorable au développement du partenariat entre les entreprises algériennes et espagnoles et de promouvoir les relations commerciales entre les deux pays ». Elle est composée d’une centaine d’entreprises adhérentes dont 70% d’entreprises algériennes et 30% de sociétés espagnoles et mixtes. Ces entreprises activent dans plusieurs secteurs : l’agro-industrie, le BTPH, les énergies renouvelables, le transport, le domaine pharmaceutique et la santé.