Est-il rentable de se préoccuper des questions environnementales ? Le passage au vert, plus qu’une nouvelle tendance, donne du grain à moudre à bon nombre d’entreprises, toutes tailles confondues. Ces dernières découvriront en quoi cette évolution est un plus pour l’environnement, change le visage de l’industrie et booste la performance commerciale.
Croissance verte
Pour les entreprises qui songent à se mettre au vert, adopter un comportement plus écologique présente bien des attraits :
- Hausse des ventes
- Avantages sur les plans fiscal et juridique
- Réduction des déchets
- Environnement de travail plus agréable
- Fidélisation de la clientèle et engouement du public
- Développement durable
- Récompenses et reconnaissance
- Conformité aux réglementations
- Management du risque
- Amélioration de l’image de marque
- Et, par-dessus tout, c’est le bon choix !
Mais comment cela se traduit-il concrètement ? Mettre en place des processus verts au sein d’une entreprise, c’est contribuer au bien-être des employés, réduire les déchets au minimum et reconnaître le rôle que les entreprises ont à jouer dans le progrès sociétal.
L’intérêt croissant pour la démarche se reflète dans l’Accord d’atelier international de l’ISO, qui vise à mettre en place un cadre permettant au secteur du transport de marchandises d’adopter des pratiques plus durables et respectueuses de l’environnement – choix de transporteurs et de modes de transport moins énergivores, déclaration des émissions et identification des technologies et stratégies les plus viables pour réduire les émissions, sans oublier une méthode commune pour le calcul de l’impact environnemental du transport international de marchandises
Reste une question : la démarche verte déteint-elle sur l’économie mondiale ? De fait, oui. D’après laHarvard Business Review, elle crée des emplois et de nouveaux secteurs. Elle stimule l’innovation, ouvre de nouveaux débouchés et génère des richesses. Des études récentes estiment à USD 214 milliards les sommes investies en 2013 dans les énergies renouvelables. Et, rien qu’aux États-Unis, l’économie de l’énergie propre a permis, toujours en 2013, la création de près de 80 000 emplois, dans presque tous les États – on peut donc bien parler de « pouvoir vert ».