CCI Rhumel (Constantine) / Séminaire de formation sur "la négociation des contrats internationaux"


Dans le cadre de ses activités de formation, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Rhumel (CCIR) a organisé, début décembre, un séminaire de formation sur «la négociation des contrats internationaux» à l’hôtel Hocine Ali-Mendjeli, animé par Me Lezzar Nacereddine, avocat d’affaires.

Les participants n’ont pas hésité à faire part de leur intérêt pour ce genre de formation, car ils reconnaissent qu’ils ne sont pas outillés pour faire face aux contrats internationaux qui aboutissent générale- ment à des litiges.

«La négociation et la rédaction d’un contrat de qualité, permettant le maintien de relations professionnelles sur le long terme, requièrent la mise en œuvre de compétences et de techniques spécifiques qui doivent faire l’objet d’un enseignement particulier, à l’image de la gestion de l’après-contrat et de la maîtrise des différents modes de résolutions des conflits», souligne-t-on à la CCIR, d’où l’intérêt que revêt cette rencontre qui a constitué une occasion pour mettre en place une méthodologie de prise en charge des contrats.

«Les contrats sont rédigés par les ministères et les sociétés générales de participation qui n’ont parfois pas d’emprise sur la réalité, puis sont transférés vers les entre- prises qui sont la partie concrète de l’accord et qui se limitent à l’exécution», selon Me Lezzar qui ajoutera: «Un contrat mal préparé et mal conçu dans la négociation et la rédaction, implique un contrat mal exécuté et conduit donc inéluctablement à un contentieux».

Et d’ajouter : «Lorsqu’on conclut un contrat dans la précipitation, on se retrouve après une dévaluation du dinar dans une situation litigieuse, parce que cela entraîne des pertes colossales et le contrat est bloqué car on n’a pas prévu la clause de risque de change».

Notons que les entreprises étrangères  partenaires,  viennent toujours avec des contrats préétablis. «Un contrat rédigé et préparé sur la routine et la légèreté est voué à l’échec et les entreprises algériennes tombent dans ce jeu, signent et font fi de la clause arbitrale qui donne la compétence à la chambre internationale», estime Me Lezzar.

Par ailleurs, les buts assignés à cette rencontre, sont l’élaboration de contrats et la négociation avec le partenaire étranger, en vue d’acquérir les compétences nécessaires à cette négociation et à la rédaction d’un contrat,  et surtout apprendre les stratégies et techniques de négociations et l’usage des clauses types d’ICC.

Il s’agit également d’apprendre les techniques de prévention et de résolution des conflits, et mesurer l’importance des différences culturelles et juridiques dans un contexte international, afin d’éviter les malentendus .

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