Une délégation composée de quatre membres d’une entreprise irlandaise dont le siège social se trouve en Malaisie, accompagnée d’un secrétaire de l’ambassade de Malaisie en Algérie, est venue à Constantine dans le cadre d’une tournée de prospection du marché algérien de la construction.Elle fut reçue par le président de la CCIR, M. Larbi Souissi, avec lequel elle a discuté des possibilités de travail qu’offre le marché de la construction de logements dans la capitale de l’Est. M.Souissi explique que «C’est l’une des entreprises les plus importantes dans le monde en matière de maîtrise des techniques de coffrage en aluminium. Cette société aurait fait ses preuves en réalisant des travaux dans 28 pays dans le monde, notamment en Chine, en Iran et dans de nombreux pays d’Afrique». Selon les représentants de cette société, leur innovation dans ce domaine, est dans l’utilisation de l’aluminium qui est une technique tout à fait moderne. Ils expliquent que : « C’est un matériau qui présente l’avantage d’être facilement maniable, modulable, donc permettant d’avoir des surfaces lisses et de qualité, et il se distingue aussi par la rapidité. Ceci d’autant plus que le coffrage est récupérable et peut être réutilisé plus de 450 fois. Ce facteur non négligeable réduit son coût à presque rien ». M.Souissi déclare que « Ce procédé permet de faire quatre appartements par jour et de réaliser le coffrage d’une tour de 20 étages en un mois seulement», en soutenant que les autorités locales de Constantine, qui ont un important programme de réalisation de logements et d’autres infrastructures s’inscrivant dans le cadre de l’événement «Constantine, capitale de la culture arabe 2015», pourraient être intéressées par la proposition de cette société. Les discussions menées avec la Chambre de commerce et d’industrie du Rhummel ont abouti à un accord de principe pour inviter à Constantine, à une date qui sera fixée d’un commun accord, les techniciens de cette entreprise étrangère à présenter leur méthode et leur produit à des représentants des entreprises locales travaillant dans le secteur du bâtiment. «Ce qui est intéressant aussi, estime le président de la CCIR, c’est que nos hôtes s’engagent à former le personnel algérien sur cette méthode moderne de coffrage qui est assez simple. De prime abord, beaucoup de professionnels du secteur du bâtiment et des travaux publics se sont montrés intéressés par cette proposition, et cela compte tenu des contacts que nous avons eus avec des groupements d’entreprises locales. Et les contacts vont se poursuivre, par les canaux diplomatiques ou par la voie directe, entre notre chambre et les représentants de cette entreprise».