L’Algérie enregistre une « amélioration significative de son environnement des affaires », selon le dernier classement « Doing Business 2017 » de la Banque Mondiale (BM) publié le 25 octobre. Mieux, l’Algérie arrive « en tête des pays réformateurs au Maghreb », poursuit la même source. Seulement, le pays part de très loin et reste très mal classé, avec une 156e place sur 190 pays.
4 réformes mises en œuvre
L’Algérie a mis en œuvre quatre réformes depuis le classement précédent, selon la Banque Mondiale. Il s’agit notamment de l’allègement d’une taxe sur le chiffre d’affaires, en référence à la taxe sur l’activité professionnelle (TAP). L’autre réforme essentielle concerne la suppression du capital minimum pour la création d’une entreprise. Par ailleurs, la Banque Mondiale relève une « simplification de l’obtention du permis de construire » ainsi qu’une « amélioration de la transparence dans les tarifs d’électricité.
Cette série de réformes a permis à l’Algérie de passer de la 163e place dans le classement DB 2016, à la 156e place dans le nouveau classement.
En comparaison, les pays voisins s’en tirent largement mieux. Le Maroc accède à la 68e place mondiale et se place ainsi « dans le premier tiers des pays ayant le meilleur environnement des affaires », indique la Banque Mondiale. Pour sa part, la Tunisie recule de 2 places et se retrouve classée à la 77e place.