600 projets prévus dans le Programme aquaculture 2015-2019


Dans le cadre du programme de l’aquaculture 2015-2019 plus d’une centaine de projets privés sont en cours d’exécution, en plus des 500 qui sont en phase de préparation, a déclaré le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi, à l’occasion d’une journée d’information, organisée à l’hôtel El Aurassi, sur les instruments d’accompagnement économique et technique de l’investissement dans l’aquaculture.

Le ministre a rappelé que l’objectif de ce programme est de renforcer la production nationale avec 100.000 tonnes et de créer 30.000 postes d’emploi, et que l’aquaculture a un grand rôle à jouer pour équilibrer le marché. D’où le souci des pouvoirs publics d’inciter les investisseurs à aller vers ce créneau. Une incitation qui coûtera, du début jusqu’à la fin de ce programme, 90 milliards de dinars.

Le ministre a précisé, par ailleurs, que le dernier des 100 projets mis en branle devra être lancé au plus tard en 2017 pour qu’il puisse entrer en production en 2019.

Une première, d’après le président de la Capa, Mejdoub Ben Ali. C’est la première fois, en effet, que les assurances s’impliquent autant dans le secteur. Le PDG de la SAA a assuré, pour sa part, que toutes les conditions ont été réunies pour mettre en place un système d’assurance qui mettra l’investisseur à l’abri des risques. Pour protéger également les PME-PMI versées dans le secteur, une convention a été signée aussi entre la Capa et le Fonds de garantie aux petites et moyennes entreprises (FGAR) ainsi qu’une autre convention entre le ministère et la Badr relative à la bonification des taux d’intérêt pour les crédits d’exploitation. Une mesure inscrite dans la loi de finances 2014.

Des avantages fiscaux et parafiscaux sont également établis en faveur des investisseurs, ainsi que des facilités administratives.

Le traitement des dossiers ne dépasse pas les trois mois et un guichet unique est implanté au niveau de chaque Chambre afin que les investisseurs soient accompagnés dans la formulation, le montage, la réalisation et la mise en exploitation. Les projets, en outre, seront validés au niveau local sans passer par le feu vert de la tutelle.

Et le ministre a souligné que ces mesures incitatives sont le résultat d’un diagnostic des investissements effectués dans le secteur ces dernières années et sont une réponse aux fragilités exprimées par les investisseurs. Parmi ces fragilités, la formation. Les investisseurs, en effet, se plaignent du manque de formation pour booster leurs activités. En réponse à cela, les pouvoirs publics ont mis en place un mécanisme de formation à la carte avec le concours de la formation et de l’enseignement professionnels de même que le secteur espère la collaboration du ministère du Commerce pour la mise en place d’un système de commercialisation moderne pour les produits de l’aquaculture.

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